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45e Régates Royales de Cannes : Quand la magie opère toujours

Si les voiles de gros temps, les bottes et cirés sont restés à quai ou en soute sur les 130 bateaux présents en rade de Cannes, cette 45ème édition des Régates Royales, a fait à nouveau l’unanimité sur l’eau comme à terre. Les quatorze vainqueurs issus de cinq nations (Monaco, Italie, Espagne, Etats Unis, France) ont été les plus brillants dans le vent médium puis le petit temps.

Vainqueur des Régates Royales dans la catégorie des 12 MJI, et du coup champion d’Europe (l’épreuve cannoise accueillait ce championnat européen des 12 MJI), Christophe Barbule, co-skipper de French Kiss avec son complice Yann Deplace, est devenu addict aux « Twelve » de la Coupe de l’America 1986-1987. « J’ai débuté la voile à 7 ans sur Optimist, et n’a jamais cessé de régater depuis. J’avais vingt ans quand French Kiss brillait en Australie lors des éliminatoires des Challengers dans la Coupe de l’America… et j’ai toujours trouvé ces bateaux magnifiques et intemporels. Quand j’ai su pas mal d’années plus tard qu’il était à vendre, je l’ai racheté sur un coup de tête et un coup de cœur. Bref la passion ! » Directeur financier chez L'Oréal, Christophe Barbule a deux souhaits, que French Kiss et South Australia dont il est également propriétaire, permettent à des jeunes de découvrir la voile de compétition, et également que se développe une flotte de 12 MJI en Méditerranée, avec notamment les Régates Royales de Cannes en point d’orgue. Le plan Briand qui a retrouvé son faste d’antan a devancé Kiwi Magic et France au classement « moderne ».
L’on croise Jérôme Nutte, directeur de course, assis à l’ombre sous le panneau officiel et connu ici aux Régates Royales comme « le loup blanc ». Impossible de placer trois mots. Les marins viennent le saluer et le féliciter tour à tour. Les poignées de mains sont aussi chaleureuses que sincères. « Nous sommes là pour que les régatiers se régalent, et je crois que cette année ça a encore été le cas. » explique-t-il, avant d’ajouter : « Quand tu reçois un mail de félicitation et de remerciement de la part de l’Américain Peter Isler (double vainqueur de la Coupe de l’America sur Stars and Stripes) et gagnant sur Spartan en aurique, ou encore de la classe des Dragon hyper exigeante sur l’aspect sportif, c’est un fait que tu sais que tu n’as pas mouillé la chemise pour rien… » Et Jean François Cutugno, président du Yacht Club de Cannes, organisateur de l’évènement de préciser : « Il faut savoir que pour les Royales, l’on tourne avec cinq salariés et 80 bénévoles de haut vol. Sans eux, les Régates Royales ne seraient pas le plus grand rassemblement de Classiques au monde. Cette année, nous avions  aussi à cœur de « booster » l’aspect « social » à terre, et à voir l’affluence lors de la projection du film « Flo » au grand auditorium du Palais des Festivals, ou encore la soirée des équipages devant les bateaux, je pense que nous sommes sur la bonne voie… »

Et les vainqueurs sont :
12 MJI (Vintage) : Nyala (Patrizio Bertelli/ITA)
12 MJI (Modern) : French Kiss (Yann Deplace-Christophe Barbule/FRA)
Big Boat (BB) : Tuiga (Daniel Pereira/MON)
Epoque Aurique (EEA) : Spartan (Aladin Michel/USA)
Epoque aurique (EAB) : Oriole (Juan Carlos Eguiagaray/ESP)
Epoque Marconi (AMB) : One Wave (William Borel/FRA)
Epoque Marconi (EMA) : Falcon (Patrick de Monteiro de Barros/FRA)
Classic Yachts (CLA) : Argos (Barbara Trilling/ESP)
Classic Racer (CLR) : Sagittarius (Thierry Laffitte/FRA)
Modern Classic (SOT) : Golfo Mistico (Aldo Ferruzi/ITA)
Tofinou : Team 42 (Jean-Paul Mustier/FRA)
8 MJI : Ita 16 (Vera Mogna/ITA)
Dragon (Professional) : Transbunker Team (Yegen Braslavets, Andrea Zaoli, Davide Marrella/ITA)
Dragon (Corinthian) : Tsuica (Gérard Blanc, Yann Cheli, Richrd Pernici/FRA)
 
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