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Championnat de France Fireball : le plein de convivialité

La fraicheur bienvenue du lac d’Hourtin, en Gironde, a offert un cadre idéal aux championnats de France de ce petit dériveur particulièrement attrayant. Malgré une fréquentation en baisse, les perspectives s’annoncent plus qu’intéressantes. Décryptage.

En ces temps où le mercure affole les compteurs, rien de mieux que d’aller sur l’eau et de goûter aux sensations uniques des bords sur l’eau. C’est ce qu’ont apprécié les passionnés de Fireball qui se sont réunis ces derniers jours au lac d’Hourtin, en Gironde. S’il n’est pas le plus connu de dériveur, le Fireball n’en est pas moins particulièrement attrayant pour les amateurs de voile légère. Un bateau conçu en 1962 – on en compterait plus de 15 000 – avec sa coque légère (76 kg), ses petites dimensions (4,93 x 1,43m), un pontage en bois verni et ses lignes tendues et racés.

 

« Le karting des dériveurs »

 

« Grâce à sa forme très plate, c’est un bateau très planant, bas sur l’eau… En fait, c’est le karting des dériveurs », explique le président de la classe, Jean Robillard. Si la série n’a jamais été olympique, à l’instar du 4.70, elle en a fait une force : « cela permet d’éviter une forme de concurrence entre les pratiquants ‘olympiques’ et ceux qui font de la régate loisir ». Pour les passionnés de Fireball, les rendez-vous ne manquent pas tout au long de la saison avec les Régates classiques, la semaine de La Rochelle ou encore le GP de l’Armistice.

 

En fin de semaine dernière, c’est à Hourtin qu’ils se sont retrouvés pour les championnats de France. Quinze équipages étaient présents, une fréquence légèrement inférieure pour cette reprise post-Covid, qui s’explique également par la proximité en matière de dates avec les championnats d’Europe qui se disputeront dans deux semaines en Irlande. « Nous avons eu la chance d’avoir des conditions parfaites avec un grand soleil et du vent soutenu, l’idéal pour la pratique du Fireball ».

 

Des actions pour dynamiser la classe

 

À l’issue des dix manches de compétition, l’incontournable Ludovic Allaume – originaire du club de Paimbœuf - s’est imposé à six reprises lors des dix manches et a été logiquement titré champion de France. « Il s’agit de son 17e titre national et son équipier, Loic Berthelot, en est déjà à 9 victoires. C’est quelqu’un qui domine la flotte depuis longtemps, explique Jean Robillard.  Pour les trois places suivantes, c’était plus serré avec seulement un point d’écart entre le 2e et le 4e lundi soir et la dernière course a fini par les départager. »

 

Pour tous les participants, l’essentiel est surtout d’avoir pu participer à un événement « avec beaucoup de convivialité hors de l’eau », dixit le président de la classe. Dans le même temps, la classe continue de se mobiliser afin de démocratiser la pratique du Fireball dans l’hexagone. Afin d’y parvenir, l’association a investi dans un nouveau bateau afin de le prêter à des nouveaux pratiquants. Par ailleurs, les entraînements proposés seront réorganisés pour favoriser l’émergence de nouveaux talents en faisant la part belle au partage d’expérience.

 

ILS ONT DIT

Jean Robillard, président de la classe : « Malheureusement, la fréquentation à ce championnat a pâti de cette année post-Covid. Par ailleurs, certains ont préféré se rendre aux championnats d’Europe qui auront lieu en Irlande dans quinze jours. Il n’empêche, les 12 concurrents ont eu des conditions idéales avec un grand soleil et du vent assez soutenu, l’idéal pour une belle explication sur l’eau. »  

 

LES RÉSULTATS


1/ Ludovic Allaume et Loic Berthelot (Paimbœuf)

2/ Éric Basset et Jean Robillard (Paimbœuf et St Jacut)

3/ Bruno Fouassier et Dominique Fouassier (St Aubin Elbeuf)