Pas de vacances pour les régatiers OSIRIS ! Alors que le 2e semestre 2023 est bien entamé, près de 800 régates OSIRIS ont déjà eu lieu, les grands rendez-vous du printemps et de l’été sont dans le sillage, on compte plus de 10300 licenciés à avoir enregistré au moins un résultat lors d’une épreuve OSIRIS en mer ou en plan d’eau intérieur. Tous ces régatiers, issus de 2500 équipages différents ont leur place dans les classements par façade (basés sur le club de la licence), avec - d’un côté celui destiné à tous les coureurs, et de l’autre, celui qui identifie des couples bateau/skipper au moyen des numéros de voile et de licences.
Petite revue d’effectifs
Honneur aux plans d’eau intérieur et aux bateaux de taille inférieure, mais loin d’être les moins amusants en régate. Bien que leurs clubs soient très éloignés géographiquement, ils se retrouvent sur les grands rendez-vous de grade 4 et 3, comme le Championnat de France des Croiseurs Légers ou la Porcelainorum à Vassivière. Bruno Dossat fait quelques infidélités à son Micro Proto, à bord d’un Django 6.70, et mène la danse devant Martial Duval et Christine Mahieu, eux aussi spécialistes du Micro Proto qui ont choisi de compléter leur programme avec des régates granvillaises à bord d’un Réflex 38. La hiérarchie bateaux/skippers est un peu différente. Derrière le binôme Mad Max / Dossat, on retrouve un régatier bien connu d’Aix les Bains, Sylvain Jaillet / Vas-y Pinky et à la troisième place provisoire Daniel Masseau / Jerk (J70), preuve - à la fois, que les monotypes ont toute leur place en OSIRIS, et de l’important travail du YCI Biscarrosse en matière de programmation des régates et de mobilisation des régatiers, pour figurer au mieux dans les classements fédéraux.
En Manche, le YC de Granville occupe les 10 premières places, emmené par Jan Legallet et ses équipiers avec déjà entre 10 et 14 régates au palmarès et peu de résultats retirés grâce à une harmonisation de la gradation et un choix judicieux de compétition. Assez logiquement, c’est le Sun Odyssey 40 GTE « Karibario 6 » qui occupe la 1ère place du classement bateau/skipper, mais il est talonné par le Sun Fast 3200 « Callisto » skippé par Antoine Guérin et qui affiche une victoire au Tour des Ports de la Manche et une 2e place au Télégramme Tresco Trophée
Côté Atlantique, l’émulation se fait davantage à distance, avec au classement des coureurs de Brest, Lorient, La Rochelle, mais aussi du CN Loubesien proche de Bordeaux, qui place 5 de ses membres parmi les 20 premiers, grâce à des résultats enregistrés aussi bien en Vendée, Royan ou au Verdon. Derrière Arnaud Thisselin, vainqueur du Spi Ouest France, les poursuivants sont groupés avec encore la possibilité d’enregistrer des scores dans plusieurs grades. Au classement bateaux/skippers, Les First 30 et 33.7 de Jean-Sébastien Delaporte et Jean Vacher sont suivis du Neptune 550 de Patrick Nicolas (YC de La Baule), qui, de son côté, marque des points en se déplaçant sur les régates de croiseurs légers.
Nettement plus au sud, en Méditerranée, plus grand bassin de pratique en termes de coureurs classés, c’est aux deux extrémités de la façade que l’on trouve les leaders. Jean-Louis Damble, véritable dévoreur de milles en compétitions (17 résultats / 1 seul retiré) a fait un léger break sur ses concurrents Antibois Patrice Chenus et Pete Ramsdale. On retrouve les mêmes protagonistes dans le classement qui valorise les bateaux et leurs propriétaires. Les Sun Fast 3200 de Jean-Louis Damble et Pete Ramsdale sont à la 1ère et 3e place, le A40 de Patrick Chenus est intercalé en deuxième place.
La saison est loin d’être terminée
Du 1er août au 31 décembre, l’offre est de 500 compétitions avec encore quelques opportunités d’enregistrer un résultat sur une épreuve de grade 4 ou 3, sur toutes les façades (Double de Normandie, Lac d’Argent, Atlantique Le Télégramme et Occitania Cup). Avec la possibilité de prendre en compte 18 résultats par licencié, les solutions pour progresser dans les différents classements sont nombreuses !